Longtemps après
Ce qui meurt tout doucement jour après jour en chacun de nous on ne le découvre souvent que longtemps après et on s’étonne de tant de changements soudains.
Robert Pinget, Taches d’encre, éditions de Minuit, 1997.
Il est plus aisé de dire des choses nouvelles que de concilier celles qui ont déjà été dites (Vauvenargues). Avec cette plume donc il poursuit l’inventaire de ce qui ne lui reste plus à dire (Pinget). Il est simplement dommage que nous n’ayons pas commencé plus tôt : nous y serions déjà (Schopenhauer).
Ce qui meurt tout doucement jour après jour en chacun de nous on ne le découvre souvent que longtemps après et on s’étonne de tant de changements soudains.
Robert Pinget, Taches d’encre, éditions de Minuit, 1997.
Libellés : mort, Robert Pinget, soudain