À quoi bon fréquenter Platon
À quoi bon fréquenter Platon, quand un saxophone peut aussi bien nous faire entrevoir un autre monde ?
Emil Cioran, Syllogismes de l’amertume, Gallimard, 1952.
Il est plus aisé de dire des choses nouvelles que de concilier celles qui ont déjà été dites (Vauvenargues). Avec cette plume donc il poursuit l’inventaire de ce qui ne lui reste plus à dire (Pinget). Il est simplement dommage que nous n’ayons pas commencé plus tôt : nous y serions déjà (Schopenhauer).
À quoi bon fréquenter Platon, quand un saxophone peut aussi bien nous faire entrevoir un autre monde ?
Emil Cioran, Syllogismes de l’amertume, Gallimard, 1952.
Libellés : Emil Cioran, Platon, saxophone