Tout homme porte une chambre en lui
Tout homme porte une chambre en lui. On peut même le vérifier en écoutant. Quand quelqu’un marche vite et que l’on tend l’oreille la nuit par exemple, lorsque tout est tranquille, on peut entendre le petit bruit d’un miroir mal fixé au mur ou celui d’un chapeau de lampe.
Franz Kafka, Cahier B (janvier-février 1917), Cahiers in-octavo (1916-1918), traduit de l’allemand par Pierre Deshusses, Bibliothèque Rivages, 2009.