mercredi 12 mars 2014

Nous nous arrangions toujours pour que rien ne fût éclairé totalement

Nous nous arrangions toujours pour que rien ne fût éclairé totalement. Nos lanternes ajourées mettaient sur les objets autant d’ombre que de lumière. Cela nous fortifiait de savoir que la lumière et les choses, si étroitement unies en apparence, étaient au fond distinctes et toujours sur le point de se séparer.

Roland Dubillard, « Les Campements », Olga ma vache, Gallimard, 1974.