jeudi 3 avril 2008

Spéculant sur l’utile sans y joindre l’agréable



Une des erreurs de la politique civilisée est de compter pour rien le plaisir, ignorer qu’il doit entrer pour moitié dans toute spéculation sur le bonheur social. C’est la morale qui fausse ainsi les esprits sur ce point, et qui les engage dans cette politique simple, spéculant sur l’utile sans y joindre l’agréable. Qu’en résulte-t-il ? Qu’elle ne peut procurer l’utile aux sociétés humaines, le nécessaire et le travail au peuple.

Charles Fourier, Des modifications à introduire dans l’architecture des villes, Œuvres complètes, t. XII, 1966.