Il est plus aisé de dire des choses nouvelles que de concilier celles qui ont déjà été dites (Vauvenargues). Avec cette plume donc il poursuit l’inventaire de ce qui ne lui reste plus à dire (Pinget). Il est simplement dommage que nous n’ayons pas commencé plus tôt : nous y serions déjà (Schopenhauer).
Bien souvent, presque toujours, se taire c’est aussi mentir.
Joan Fuster, Diccionari per a ociosos, 1978, Dictionnaire à l’usage des oisifs, traduit du catalan par Jean-Mari Barberà, éditions Anacharsis, 2010.
Libellés : Joan Fuster, mensonge, silence