mercredi 30 juillet 2008
mardi 29 juillet 2008
Parler tout seul ou écrire
Il faut parler à ses amis pour savoir ce qu’on pense. Mais si on n’a pas d’amis ? Parler tout seul ou écrire, ce qui ne nous apprend rien.
Libellés : amitié, écriture, Robert Pinget
lundi 28 juillet 2008
Il lit Pétrarque
Il lit Pétrarque : « Il y a, dit-on, plusieurs genres de mélancolie. Les uns jettent des pierres, les autres écrivent des livres. Écrire pour celui-ci est le commencement de la folie, pour celui-là, c’en est la fin. »
Libellés : écriture, folie, François Pétrarque, mélancolie, Samuel Beckett
dimanche 27 juillet 2008
Arkansas State Prison, 1915-1937
Photographs from the Arkansas State Prison 1915-1937, found and printed by Bruce Jackson.
Libellés : prison
mardi 8 juillet 2008
La vase est remuée
Mon existence, comme un marais dormant, est si tranquille que le moindre événement y tombant y cause des cercles innombrables, et la surface ainsi que le fond est longtemps avant de reprendre sa sérénité ! Les souvenirs que je rencontre ici à chaque pas sont comme des cailloux qui déboulent, par une pente douce, vers un grand gouffre d’amertume que je porte en moi. La vase est remuée ; toutes sortes de mélancolies, comme des crapauds interrompus dans leur sommeil, passent la tête hors de l’eau et forment une étrange musique ; j’écoute. Ah ! comme je suis vieux, comme je suis vieux, pauvre chère Louise !
Libellés : Gustave Flaubert, mélancolie
vendredi 4 juillet 2008
Une question d’habileté
Savoir vivre dans la déception s’apprend dès l’enfance. Comme tout séjour de longue durée, il peut devenir confortable. C’est une question d’habileté mais aussi de certitude qu’on y est pour longtemps (celui qui croit pouvoir sortir de la déception en perpétue indéfiniment l’inconfort).
Philippe Garnier, La Tiédeur, Presses universitaires de France, collection Perspectives critiques, Paris, 2000.
Libellés : déception, Philippe Garnier
jeudi 3 juillet 2008
mardi 1 juillet 2008
Il se surprend à dire
Il se surprend à dire depuis quelques années j’ai bien diminué dans mon estime.
Libellés : estime, monsieur Songe, Robert Pinget